lundi 9 novembre 2015

Dites 33...

Voilà, les 33 bougies sont soufflées...
La semaine de vacances fin octobre a été chargé en travaux physiques...
Rien de mieux que de tondre la pelouse, désherber, tailler la haie de lauriers et emmener tous les déchets à la déchetterie pour travailler les membres supérieurs! Bref de la PPG au naturel!

En plus de cela j'en ai profité pour faire 3 entraînements course à pied:
1 séance tranquille de 2 x 8 (30/30) en côte avec le groupe de coaching du jeudi soir.
Le vendredi soir, après un après-midi taille de haie où je me suis fait mal à une côte (j'en reviendrai par la suite), ce fut sortie Trailers de l'Yonne!
Qu'est ce que ça fait du bien de pouvoir (enfin!) refaire une sortie avec le groupe, qui va souffler sa 1ère bougie le 13 novembre prochain!
A l'origine avec Sophie, on ne s'attendait pas à un tel succès... 431 membres sur Facebook à ce jour!!!
L'esprit Trail est bel et bien présent dans l'Yonne, et cette communauté comble un vide, et ce quelque soit son appartenance ou non à un club d'athlétisme à côté!!!

Pour revenir à cette sortie Trailers de l'Yonne du vendredi 30 octobre, Mickael et Sophie ont mis en place une sortie de 10km en nocturne, afin que les gens puissent découvrir la course by night!
Une sortie bien sympa via le single des Pommes Rouges en descente et le chemin de la Montagne à Vaux à monter!
Ce fut une belle réussite avec 24 coureurs en cette veille d'Halloween!

Cette sortie est pleinement dans l'esprit du groupe, avec des niveaux différents, entre Germain, finisher CCC 2014 et TDS 2015, Erwin, qui prépare la SaintéLyon 2015 tout comme moi, et Lélia, tout juste vice-championne de Bourgogne de10km qui s'initie au trail, by night qui plus est!
Bref, une belle sortie, qui colle parfaitement avec l'esprit trail et qui en appelle d'autres!!!!

Après cette sortie du vendredi soir, je travaille un peu les quadriceps à la piscine le samedi matin avec mon fils qui va aux bébés-nageurs, avant d'aller faire une sortie "longue" le dimanche matin.
On est a 5 semaines de la SaintéLyon et si je ne veux pas finir complètement explosé il va peut être falloir que je remette le pied à l'étrier!
C'est donc partie par une bonne portion de plat le long de l'Yonne en endurance fondamentale. Je vais ainsi plus loin que Vaux pour attaquer la montée de la Vierge (depuis le bord de l'Yonne) et me retrouver tout en haut de la Voie Romaine. La montée s'effectue en souplesse, mais en m'efforçant de courir tout le temps.
Je profite du panorama en haut pour faire quelques petites photos.

J’enchaîne ensuite avec la descente sur Vaux avant de monter le GR, également appelée "Chemin de la Montagne". Je suis loin de mon record mais je monte pas trop mal en m'efforçant de courir tout du long... Une fois au sommet, il ne reste plus qu'à redescendre sur Auxerre...
Je suis à plus d'1 heure de course et je me rend compte que je manque clairement d'entraînement!!! Les cuisses commencent à être bien douloureuses! Cela décuple ma motivation car je dois faire la SaintéLyon pour accompagner mon frère, expert en ultra-endurance en vélo mais novice en course à pied... Mais comme il suit à la lettre mes plans d'entraînement, je commence à me dire que ce n'est pas moi qui vais l'attendre, mais lui qui devra me traîner sur la SaintéLyon... :-(

Justement, en parant de mon frère Flo, il est de passage le dimanche après-midi et me laisse son Compex pour la semaine. Je vais pouvoir essayer l'electrostimulation.
Dés le dimanche soir, je décide de faire un programme "récupération après entraînement" puis un programme "anti-courbatures".
Un peu plus de 40' plus tard, je ne sens quasiment plus mes cuisses et ai retrouvé ma souplesse, bref essai plus que concluant!!!!
Je me dis que je vais pouvoir charger un peu la semaine avec 1 ou 2 entraînements en plus du renforcement musculaire fait avec les adhérents du Club Coeur et Santé de Joigny et profiter du Compex pour récupérer... Mais c'était sans compter sur ma côte...

J'essayais de mettre la douleur de côté, mais celle-ci va crescendo et me gène maintenant pour dormir... 
Je suis obligé de me mettre 3/4 assis pour pouvoir dormir... Dés le lundi, Fred mon médecin du sport n'étant pas dispo, je vois avec le 2ème médecin du sport pour qu'il regarde ça...
Le verdict tombe, j'ai un bel hématome et une de mes côte a belle et bien bougé... Mais il est trop tôt pour faire une manipulation, il faut donc laisser le temps au temps...
Il me donne quelques mouvements à faire, que je complète avec des exercices de renforcement musculaire en baissant la charge...
Bref, la semaine se passe et ma côte va de moins en moins mal... Je revois le doc et dimanche je serai apte à aller faire la sortie de 20km avec mon frangin en vue de la SaintéLyon!
Vendredi pour mon anniversaire, ma femme m'offre un très beau cadeau... Une gastro pour mes 33 ans... Pas cool pour elle, cela passe vite et Baptiste y échappe!
Mais ça c'était avant le drame... En effet, le samedi la gastro me rattrape et je suis obligé de déclarer forfait pour ma soirée d'anniversaire avec les copains... Snif!!! Et aussi de laisser mon frère tout seul aller faire ses 20km le dimanche...
Bref, un week-end de M...

Maintenant on est lundi, place au renforcement musculaire ce soir et demain avec les adhérents du club coeur et santé, avant de faire une bonne sortie trail le 11 novembre!!!

Let's go Yo!!!! 


mardi 27 octobre 2015

Championnats de Bourgogne de 10km 2015... Pour préparer 2016!

Le mois d'octobre touche à sa fin...
Il c'est passé pas mal de choses ce mois-ci, avec le renouvellement d'une grande partie du bureau de l'AJA Marathon... Tout le monde est motivé et avec des idées nouvelles pour continuer à faire grandir ce superbe club!
N'ayant pas autant de temps que je le souhaiterai, et ayant privilégié ma reprise sérieuse de la course à pied, je ne serai que le référent au bureau de la commission sportive, afin de continuer le travail engagé l'an dernier et relancer l'attractivité du club pour les meilleurs coureurs auxerrois et icaunais!
Je continue bien sûr également mon engagement au sein de l'organisation des 10km de l'AJA qui pour sa 3ème édition en 2016 sera le support des Championnats de Bourgogne de 10km!!!
Compte tenu de cela, quoi de plus normal que d'aller "tester" le championnat de Bourgogne de 10km 2015!!!

La course se déroule à Chevigny Saint Sauveur (21) dans la banlieue Dijonnaise. L'avantage est que cette proximité permet sans problème de faire l'aller-retour dans la journée!
Le point de rendez-vous pour le co-voiturage est fixé à 8h00 mais avec Charline, Isa et Manu nous partons une demi-heure plus tard, Juan étant déjà sur place pour récupérer nos dossards.
Après 1h30 de voiture, nous voilà à Chevigny où nous retrouvons, entre autres, Lélia, Laurent et Christelle, Hervé, Philippe, Juan, Jack etc.
L'AJA Marathon a fait le déplacement en nombre avec pas moins de 12 coureurs!!!
Les objectifs sont différents, certains visent le titre, d'autres visent leur record perso (ou les 2 même), d'autres sont uniquement là en préparation d'une autre course et pour ma part, cette course va permettre d'en savoir un peu plus sur ma forme physique...
Pendant le trajet aller je me faisais la réflexion que cela faisait 3 semaines que je n'avais pas couru (sans compter les séances d'entraînement que j'anime le jeudi soir).
Bref, 6 semaines avant, avec un tout petit peu plus de course à pied, mais moins de renforcement musculaire, j'avais fait 20'32 sur les 5km de Sennecey les Dijon.
Niveau chrono, je m'estime dans une fourchette entre 41' et 43', mon record étant de 41'31".
Manu cherche à faire 43' ou moins, donc on courra sans doute ensemble ou très proche...

Arrivée sur la ligne quasiment 10' avant le départ, nous nous retrouvons coincé en plein milieu du peloton...
Le coup de pistolet retentit, il nous faudra 10" pour passer la ligne... Le premier kilomètre est ponctué d'un magnifique rétrécissement  au bout de 400m environ... Bref, c'est compliqué de doubler, il faut sans cesse zigzaguer, ralentir, accélérer, éviter, etc.
Au 2ème kilomètre les sensations sont plutôt pas mal, je me mets à rêver de record... Enfin rêver, tout est relatif car ce chrono est très facilement "battable" avec du travail de VMA et un entraînement régulier...
Au 3ème kilomètre je double Mathieu, ex collègue cycliste du STAPS qui me demande ce que je fait là... Je lui dit que sans entraînement, je tente un coup de poker, mais qu'il est possible qu'il me redouble à la fin si j'explose...
Au 4ème kilomètre, je suis sur des bases de 4'05 au km... Les sensations sont bonnes, pourvu que ça dure!!!!
A la mi-course, je passe en 20'25, soit un meilleur temps que sur les 5km de Sennecey... Mais ça, c'était avant le drame!

En effet, le manque d'entraînement commence à se faire payer, et ma foulée perd en efficacité... Je n'arrive plus à accrocher le petit groupe de 3 coureurs avec qui j'étais, alors que je les ai emmené pendant un bon kilomètre...
Il y a un ravitaillement après la mi-course, mais celui-ci oblige à faire un mini détour donc même si cela m'aurait peut être fait du bien, je continue ma route... Au milieu d'une usine et des entrepôts municipaux... Drôle de parcours?!
A partir du 7ème kilomètre, le parcours emprunte le parcours aller en sens inverse... Je comprends mieux pourquoi cela allait bien au départ, c'était en léger faux plat descendant.... Mais la, ça monte!!!!
J'essaye de ne pas me désunir mais vois ma moyenne baisser inexorablement... Les kilomètres sont pas biens marqué et je me fie à ma montre pour essayer de savoir combien il reste à courir...
Je passe au 9ème kilomètre en 37'33... Bref si je veux battre mon record, il va falloir battre un record de vitesse... Je sais donc que c'est fini... Malgré tout j'essaye de rester concentrer et de continuer à avancer sans me faire doubler...
Un coureur me double (me dépose même), mais je rattrape un coureur qui est encore plus explosé que moi... On m'annonce 131ème au passage sous un pont dans le dernier kilomètre... J'avance, j'avance, pas bien vite certes, mais j'avance quand même!

La dernière ligne droite arrive et il y a 3 coureurs devant moi, à 10 mètres, 20 mètres et 30 mètres environ. Alors je me lance dans un sprint de folie, à une vitesse jamais atteinte auparavant à l'arrivée d'une course (21km/h) et qui me permet de couper la ligne sous les 42' (41'57" en temps officiel, mais 41'47" en temps réel de la ligne de départ à la ligne d'arrivée), en 128ème position.
Peu de temps après moi arrive Manu, qui n'a pas réussi à me suivre.

Tout l'AJA se retrouve au ravito, Juan a fait exactement le même chrono qu'à Auxerre, mais sur un parcours beaucoup moins roulant avec de très nombreuses relances et de longues portions sur chemin.
Lélia a battu le record du club sur la distance (39'37") et est vice-championne de Bourgogne, BRAVO à elle!!!
Tout le monde est content de sa course, et après les podiums et la remise des prix, nous arrosons le nouveau record du club autour d'un bon verre de Chablis!
Et oui, à l'AJA, on consomme locale!!!!!

Maintenant place aux vacances, avec pas mal de travail physique au programme entre la haie à tailler et les différents travaux de bricolage dans la maison, et quand même au moins 3 séances de course à pied pour préparer en douceur la SaintéLyon!!!

Let's go Yo!!!


lundi 5 octobre 2015

C'est la reprise!!!

Après 4 années sans nouvelles de ma part, par manque de temps principalement, c'est décidé, je reprends l'écriture!

Octobre 2015 représente un tournant pour moi.
Après une superbe 2ème édition de la course des 10km de l'AJ Auxerre Marathon, je reprends un peu de temps pour moi afin de redevenir coureur à pied!!!

Les 2 dernières années, malgré de beaux défis sportifs (championnat de France de Trail en 2013, CCC en 2014 etc.), je stagne et il est grand temps pour moi de reprendre la marche en avant!

Je ne vais pas redevenir super performant en 3 mois de temps, d'autant plus qu'il ne faut pas brûler les étapes, donc mes objectifs se situent en 2016!

Pour autant, afin de faire un gros travail d'endurance fondamentale, je vais courir la Sainté-Lyon le 6 décembre 2015 afin d'accompagner mon frère, Lyonnais d'adoption qui veut être finisher de la Sainté, après avoir battu son record de 2011 sur Paris-Brest-Paris en août dernier!

Je vais donc vous faire vivre mes entraînements, mes coups de moins bien ou mes périodes d'euphorie durant toute cette période de reprise de la course à pied "à temps plein"...



dimanche 4 novembre 2012

2011, une année magique!!!

  Après 6 semaines de repos bien mérités, je reprends la course à pied tranquillement fin janvier 2011, avec mon amigo Sergio, et ouf, gros soulagement, mon genou ne me fait pas souffrir...
Mon objectif va donc de redevenir "performant" pour l'été...


100% des gagnants ont joués!!!

  Fin-février, je reçoit un mail de Asics: en effet, durant ma coupure j'avais joué à un jeux internet sur le site Asics... Ma participation était pour gagner le 1er prix, à savoir une panoplie complète Asics d'une valeur de 300€... Malheureusement pour moi, je venais de gagner que le 5ème prix... à savoir un dossard pour le marathon de Paris 8 semaines plus tard...
Un dossard à Paris, ça ne se refuse pas, alors je décide d'accepter mon lot, avec comme objectif de finir sous les 4 heures, et ce avec quasiment pas d'entraînement...

  Je vais donc recourir le marathon de Paris, 1 an après avoir découvert la distance, mais sans masque cette fois-ci!!! Je vais ainsi pouvoir pleinement profiter de cette fête immense sur 42 km!!!

  La veille de la course, nous allons visiter Running Expo, et j'en profite pour faire des achats sur le stand Raidlight, une super marque d'équipement Trail et Running, inventeur entre autre du concept de Station de Trail (www.stationdetrail.fr)! Le lendemain je vais ainsi courir la distance avec le porte bidon 800ml 45° et un maillot Performer manche courte.

  Le jour de la course, le soleil et la chaleur sont au rendez-vous, j'ai eu le nez fin en faisant mes achats Raidlight!
Je pars tranquillement, à l'arrière du groupe avec meneur d'allure 4h00. Je dépasse le meneur d'allure et cours tranquillement à mon rythme... Tout se passe bien, même si la chaleur commence à devenir pesante alors que nous ne sommes qu'à la mi-course... Je cherche du regard Emilie ainsi qu'un couple d'amis, mais sans résultat... Tout se passe bien, je suis au milieu de la foule et profite pleinement de la magie de la course à pied de masse. On se sent véritablement porté par tout ces spectateurs encourageant les 30 000 coureurs...
  La traversée du bois de Boulogne m'est beaucoup moins pénible qu'un an auparavant, et je profite pleinement de l'arrivée, certes avec une émotion moins forte que 12 mois avant au même endroit... Je m'en sors avec un chrono de 3h59'21", soit l'objectif que je m'étais fixé, avec seulement 17 heures d'entraînement en course à pied en 9 semaines... Et je finis beaucoup plus frais, malgré la chaleur, que pour mon premier marathon!!!



Une fois la ligne franchie, place au traditionnel Brunch d'après course avec les amis parisiens!!!



42km, ça use les souliers....

 
  Le marathon passé, je vais faire une petite coupure, même si l'envie de courir est présente, mais 42km en courant, ça fatigue quand même, il faut laisser le temps à l'organisme de récupérer... Je vais continuer ma saison, sans objectifs sportifs particuliers, car 2011 c'est l'année de mon mariage avec Emilie, et cela prend du temps, surtout pour que le mariage soit à notre image, et qu'on passe vraiment une journée magique!!!
  Avant le 13 août  je participe à 3 courses, le semi marathon de Monéteau, en reprise 3 semaines après Paris, puis deux courses en relais: La ronde des 16 clochers dans le Gatinais, puis le marathon Ekiden à Auxerre avec les copains d'enfance, qui ne sont pas forcément coureurs...
  Juillet et Août sont la dernière ligne droite avant le Jour J, qui fut vraiment parfait, le beau temps, on a prit énormément de plaisir, nos invités aussi, mais malheureusement cette journée est passé trop vite, mais ça, on nous avait prévenu...



Paris-Brest-Paris, ça donne des ailes!!!

  Le mariage passé, nous partons nous reposer à Palavas les flots dans la famille de ma femme, histoire de couper 10 jours après l'excitation et le stress du mariage!
  Nous profitons du beau temps pour le farniente sur la plage, mais je garde mon téléphone à proximité pour suivre sur internet les aventures de Fred un collègue de boulot sur la TDS (sur la Trace des Ducs de Savoie), une des courses autour du Mont-Blanc... Malheureusement il ne pourra aller au bout... Son arrêt sonne le départ d'un autre suivi live, celui de Flo, mon frère aîné (voir son blog dans les liens à gauche: The Dark Side of My Life), qui participe, 4 ans après l'avoir déjà fini, au rallye cyclotouriste Paris-Brest-Paris!!!
  Cette course consiste à faire Paris-Brest-Paris, soit 1200km en moins de 90 heures!!!!!!!!! Enfin, c'est un truc de ouf!!!! Je suis les passages au points de contrôles, et lui envoie des messages d'encouragement. Tout se passe bien pour lui et ses collègues de club, car ils finissent ce Paris-Brest-Paris en 76h47' pour 1230 km... RESPECT total!!!!
  Une fois son exploit réitéré, nous nous envoyons des messages dont un qui me fait tilt: "prochain défi, la Sainté-Lyon en solo, t'es partant?".
Ni une ni deux, moi qui n'avait pas de motivation particulière pour courir, faute d'objectif, me voilà décidé à prendre le départ de la Sainté-Lyon, mais en SOLO cette année... 69km avec un départ à minuit....

  Même si la fatigue et le stress accumulés depuis des mois se font encore sentir, je rechausse mes chaussures à Palavas avec comme pensée, la nuit du 3 au 4 décembre, m'imaginant au départ avec mon frontale...



Courir, oui mais pas tout seul...

  Afin de ne pas être tout seul au monde à préparer la Sainté-Lyon, et de pouvoir bénéficier de conseils d'autres coureurs, je me décide enfin à prendre une licence d'athlétisme au club de l'AJA Marathon... J'avais déjà hésité un an auparavant, mais cette fois-ci je saute le pas et y vais.
  Je découvre des coureurs et notamment des traileurs passionnés, passionnants et très très forts par rapport à moi!!! Cela me permet de faire des sorties longues avec eux (enfin eux devant et moi derrière), afin de préparer la SaintéLyon... Ces séances me font progresser car faire du rythme sur des sorties de plus de 2 heures en nature, je n'avais jamais fait... C'est l'occasion aussi de découvrir la beauté et la richesse des chemins et sentiers de l'auxerrois... Je ne savais pas qu'il y'avait autant de single tracks aux portes d'Auxerre!!!
  Mais ces séances d'entraînement ne vont pas faire de miracle, je ne vais pas devenir un ultra-traileur performant en un peu plus d'1 mois de temps... Place maintenant à la SaintéLyon!!!!!



lundi 15 octobre 2012

30 mois après mon 1er marathon

Je vous avais laissé après mon premier marathon, qui fut Paris en 2010, qui plus est en participant à une étude de Véronique Billat! Depuis, pas mal d'eau à coulée sous les ponts, et j'ai accroché à mon tableau de chasse 2 nouveaux marathon: Nice-Cannes en novembre 2010, et à nouveau Paris en 2011. Pour le marathon Nice-Cannes j'ai profité d'un plan d'entraînement fourni par Véronique Billat pour atteindre mon objectif de 3h30... voire même moins! Le début du suivi d'entraînement était très bon, les sensations présentes, mais le dernier mois avant la date, ce fut beaucoup plus compliqué de s'entraîner, déménagement oblige... Bref, sur les 4 dernières semaines avant le marathon, n'ayant effectué que 3 sorties d'entraînement, il ne fallait pas s'attendre à des miracles...
Le jour de la course je me calque tout de même sur mon rythme marathon, en sachant au fond de moi que ça sera très très compliqué de le tenir sur 42km avec cette carence d'entraînement... Je passe au semi en 1h44, donc tout va bien, mais les choses vont se corser 3 kilomètres plus loin avec une douleur au genou apparaissant dans le montée au dessus d'Antibes Juan les Pins... Je passe le 30ème km en serrant les dents avec le meneur d'allure 3h30', avant de craquer complètement et être ainsi obligé de marcher tout les 2,5km, c'est à dire à chaque ravitaillement... Je finis comme je peux, en m'arrachant malgré une douleur très intense en 3h39' et 36 secondes... Ne voyant même pas Emilie courir avec moi derrière la barrière quasiment sur tout le dernier kilomètre...
Suite au marathon Nice-Cannes, j'ai coupé la course pendant 3 semaines pour reprendre à la Sainté-Lyon afin de faire le départ du relais à 4 (Flo et Benj mes 2 frangins et Yannick, un copain de Flo). 2010, c'est l'année polaire de la Sainté-Lyon. Moins 8° au départ, de la neige dés l'attaque du premier chemin, etc. Je fais les 16 premiers kilomètres, mais la douleur au genou refait son apparition au bout d'un peu moins d'une heure de course... Je finis mon relais en sachant au fond de moi qu'il va vraiment falloir que je coupe sérieusement la course pour que mon genou aille mieux... Je fais une entorse à ma coupure afin de courir la 1ère Corrida d'Auxerre avant Noël, une course fort sympathique mais corsée, car Auxerre, ce n'est pas plat... Le genou est encore douloureux, alors coupure pendant 6 semaines, reprise fin janvier-début février 2011...

jeudi 4 octobre 2012

De retour aux affaires...

Bonjour à toutes et à tous! Après un long intermède de plus de 2 ans, j'ai décidé de remettre à jour mon blog sur mes "débuts" dans le monde de la course à pied... Durant ces longs mois, pas mal de choses se sont passées, et je vous le résumerai petit à petit d'ici la fin du mois, avant mon prochain Grand Objectif: LA GRANDE COURSE DES TEMPLIERS le 28 octobre 2012 à Millau!!! En attendant je vous souhaite à tous la bienvenue sur mon blog, et j'espère que vous apprécierez ces récits tout autant que moi prend plaisir à courir! A très vite!

mardi 20 avril 2010

Mon premier marathon... avec un K4 qui plus est!!!

Bonjour,

tout d'abord merci à l'équipe de Véronique Billat et bravo à tous car courir le marathon en tenue de « camouflage labo », c'est pas de la tarte!!!

Pour en revenir à mon marathon, un peu à froid suite à ma semaine de vacances, voici mon résumé et mes impressions:

Dimanche 11 avril au matin.
Il est 6heures et je pars en métro direction Charles De Gaule Étoile pour le rendez-vous afin d'être équipé. Dans le métro, encore peu de coureurs. Je suis assis là en me demandant un peu ce que ça va donner: 1 premier marathon, qui plus est avec le K4 et son masque...
6h30: arrivée au stand, où je suis pris en charge très rapidement par toute l'équipe. Chacun a sa propre tâche, ce qui permet de ne pas attraper froid, notamment avec la couverture de survie qui coupe le léger vent qui souffle.

La pression monte.
Alors que je passe entre les mains des différents membres de l'équipe, le stress monte petit à petit en moi... Plus on m'équipe, plus je me dit: "mais dans quelle galère tu t'es engagé!!!"
Malgré cela j'arrive tout de même à positiver et à rester à peu près concentré dans la dernière ligne droite... avant le départ!

8h15. Direction le départ.
Je me décide enfin à sortir du stand GDF SUEZ, car quand faut y aller, faut y aller: direction l'avenue des Champs Elysées pour remonter tranquillement et me positionner dans le sas 3h30.

Pourquoi 3h30?
Le sas 3h30, car initialement en m'inscrivant j'avais coché cet objectif chronométrique. Après avoir passé les tests au LEPHE, je me disais que 3h45 serait sans doute moins présomptueux de ma part pour un premier marathon avec tout ce matos.
Malgré cela je me place dans le sas bleu afin d'essayer de partir sur des bases de 5 minutes au kilomètre, et voir comment ça passe avec le matos.

8h45. Top départ.
Le coup de pistolet retentit. Je ne réalise pas que c'est le départ, je n'arrive pas à rentrer dans la course à fond, plus préoccupé par toute l'ambiance festive et libératrice qui m'entoure et par mon matériel.
4 à 5' après le coup de pistolet, je franchi la ligne. Maintenant c'est véritablement parti!!!

Un rat de laboratoire noyé dans la masse.
Les premiers kilomètres défilent, et je me rend compte que tenir les 5' au kilo ne sera pas jouable. Je n'arrive pas à rentrer dans ma course. Tous mes repères acquis durant les 10 semaines de préparation sont faussés. Il faut que je m'habitue au port du masque et que j'arrive à accepter la contrainte principale: obliger de ralentir voir même de marcher afin de déclipser le masque pour boire, manger, et chose plus embêtante, pour me moucher également... Une fois que cela est fait, il faut reclipser le masque et reprendre la marche en avant!

Le lapin Duracell.
Au 9ème km je retrouve Hélène qui est là pour changer la batterie du K4. Cela me permet de coupler cette pause obligatoire avec une bouchée de barre énergétique et un coup d'eau. Après 30" environ, c'est reparti...

Un long dimanche de course à pied...
Que le temps me parait long entre le 12ème et le 21ème. Dans ma tête je me dis que jamais je n'irai au bout de mon objectif... Je n'ai pas réussi à rentrer dans mon marathon et me galère car je suis en train de prendre conscience que toutes les petits contraintes de mon équipement me feront mettre 4h00 voir même plus... Car je ne suis pas encore au 30ème et j'appréhende le fameux "mur"!

L'ami course: le déclic.
Aux environs du semi, je retrouve Nicolas, lui aussi équipé d'un K4. D'un coup je me sens moins seul et cela me fait du bien au moral car lui aussi visait le même objectif chronométrique que moi. Il me dit qu'il en bave avec le matos: cela me réconforte et me libère, car cela (à posteriori) m'a fait "accepter" les contraintes de tout le matos! Je me dis que je ne suis pas si à la ramasse que ça! Ce détail est crucial car il marque véritablement mon "entrée" psychologique dans ce marathon!
Il reste 20km, cette distance là, je l'ai déjà faite, donc ça va le faire, je vais aller au bout!!!

Les quais de seine.
Toute la partie sur les quais se passe bien. Je me sens léger, comme libéré d'un poids (peut être de m'être mis une barre un peu trop haute avec les contraintes du masque). Je continue à mon rythme. Arrive le 29ème et je suis à deux doigts de louper l'arrêt au stand. En effet avec nos prénoms sur le dossard, les gens ont tendances à nous encourager. J'entends "Yoann, Yoann", un petit signe de la main pour remercier. Zut c'est Guillaume qui est là pour le changement de batterie. Je traverse en diagonale la route et m'arrête pour ce dernier "arrêt au stand".

30-38ème. Le Mur... ou plutôt le muret.
Arrive le 30ème, puis le 35ème, on est rentré dans le bois de Boulogne. Je redoute ce fameux mur du marathon. Je vois autour de moi de plus en plus de personne qui marchent, qui sont à bout de souffle, qui ont des crampes etc.
Je me dis "Oh pinaise (à la façon d'Homer Simpson) je n'ai jamais fais plus de 30km en courant, qu'est ce qui va m'arriver à moi???"
Malgré cela je continue ma route. Les jambes sont lourdes, le vent de face fait mal, mais j'arrive encore pas trop mal à tenir!

38-40... Dur dur d’être un coureur!!!
Cette longue allée dans le bois de Boulogne, qui nous ramène vers l'arrivée est terrible pour moi. Le vent est de face, je n'arrive pas à trouver quelqu'un courant à mon rythme. Les gens marchent ou bien ceux qui courent, courent plus vite que moi... Le mental lâche un peu plus que les jambes et je marche 2 fois 20" afin de souffler face au vent et repartir de plus belle. Le ravito du 40ème me permet également de marcher, car je retire mon masque et me ravitaille en marchant... Quand je veux repartir, (consciemment ou inconsciemment, je ne sais pas encore malgré le recul pris depuis le marathon) je n'arrive pas à rattacher mon masque et continue à marcher... en m'énervant... Au bout que quelques dizaines de secondes (je ne sais pas exactement, mais j'ai l'impression que ça a duré très longtemps) j'arrive enfin à reclipser mon masque!

Beaucoup, beaucoup d'émotion...
Il reste désormais moins de 2 kilomètres, j'aperçois les bâtiments du palais des congrès (enfin il me semble), quand tout à coup ça tourne à droite et on repart quasiment dans la direction opposée... "Allez, moins de 2 kilomètres, ça va le faire Yo!!!".
Arrive l'arche annonçant le 41ème kilomètre... L'émotion m'envahit, je suis en train de réaliser que je vais terminer mon marathon, C'est quasiment la dernière ligne droite, c'est trop bon comme sensation!!!
Moi qui, il y en encore 3 ans n'aimais pas courir, et qui m'étais lancé un défi "un peu fou" de courir le semi marathon de la ville à côté d'où j'habite, je suis à l'arrivée du marathon de Paris!!!
L'arrivée sur l'avenue Foch est magique, car c'est un mélange d'excitation, de soulagement, bref pleins d'émotions diverses et variées qui traversent mon esprit:
JE SUIS MARATHONIEN!!!

Au final je réalise 3h51'53", super content de terminer, sans être "trop cassé", et motiver à 200% pour faire un 2ème marathon!!! Ce deuxième marathon préparé grâce aux analyses et conseils de Véronique BILLAT et de sa superbe équipe, suite à toutes les analyses physiologiques de mon marathon de Paris!!!
Je retrouve Christophe juste après la ligne d'arrivée avec un journaliste de Jogging International, qui je l'espère publiera un magnifique article sur cette superbe aventure tant humaine que scientifique de Véronique Billat et de toute son équipe!

Bref, un grand merci à tous, car c'était vraiment une superbe aventure que j'ai vécu... Et qui me donne des idées pour encore améliorer la mesure des capacités physiques et fonctionnelles de mes patients insuffisants cardiaque et respiratoire que j'encadre au quotidien!!!